Bovins de boucherie Toujours bien orienté
Les tarifs des vaches laitières de réforme continuent de progresser, tandis qu’une stabilisation semble s’opérer pour les allaitantes. Ces niveaux de prix pourraient toutefois devenir un frein à la consommation.
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Les niveaux de tarifs de la viande pourraient faire fléchir la consommation. Les premiers signaux en la matière viennent de l’Allemagne. Après avoir frôlé 6 €/kg de carcasse, la cotation des jeunes bovins a connu un sérieux rééquilibrage à 5,29 €/kg en semaine 19. Les vaches laitières ont également reculé de 0,10 €, avec des vaches O à 4,95 €/kg (source : AMI).
Sur le marché français la tendance reste positive pour les réformes laitières. Les tarifs des vaches prim’holsteins O se situent entre 4,75 € et 4,80 €/kg. Ils s’établissaient entre 2,95 € et 3,03 €/kg il y a un an. Les prix des sujets P= oscillent 4,50 € et 4,70 €/kg en fonction du poids et de l’état d’engraissement.
Cette orientation est également observée pour les normandes et les montbéliardes, dont les tarifs se rapprochent très sensiblement des 5 €/kg.
En races allaitantes, le commerce tend à se stabiliser. Des abatteurs commencent à avoir du stock sur certaines pièces. Les tarifs plafonnent pour les bonnes parthenaises, blondes d’Aquitaine ou limousines. Pour les charolaises, les prix connaissent une progression.
Sur les marchés, les prix des bonnes parthenaises s’établissent entre 5,80 € et 6,30 €/kg, voire 6,50 € dans les extras. Les blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg se négocient entre 5,40 et 5,70 €/kg. Quant aux limousines, elles s’échangent entre 5,30 € et 5,50 €/kg. De leur côté, les prix des charolaises U–/U= se maintiennent entre 5,20 et 5,35 €/kg et les R= entre 5,05 € et 5,15 €/kg.
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